De plus en plus populaire, l’ultra-marathon a vu le jour au début des années 1970. Il consiste en des courses allant de 50 km à 6 jours. Ce type d’exercice physique provoque des dommages musculaires et des réponses inflammatoires très élevées.
Voici une petite anecdote racontée par Elisabeth Langford (élève directe de F. M Alexander) concernant cette discipline:
Paul Collins était un marathonien qui a représenté le Canada aux jeux olympiques de 1952. Il est arrivé 19ème avec les 2 genoux gravement blessés et de façon irréversible selon les médecins.
Il s’est remis complètement de ses blessures grâce entièrement à la technique Alexander selon lui et s’est intéressé à “l’ultra-marathon”.
Lors d’une course de 6 jours, il a explosé tous les records dans la classe des vétérans et n’eut besoin d’aucun soin médical contrairement à tous les autres athlètes (ce qui étonna les médecins de la course). Paul Collins a par la suite, obtenu, en tout, une dizaine de records officiels! Il considère qu’il doit ces exploits à la technique Alexander.
Depuis, les records de Paul Collins ont été certainement battus. Cependant, l’ultra-marathon reste une discipline rare où les conditions de préparations doivent être encore largement optimisées. La technique Alexander peut être un outil intéressant pour améliorer les performances des ultra-fondeurs, pour leurs éviter les blessures et se préserver le plus longtemps possible.
Laetitia Baudoin – Professeur de technique Alexander
Comments
Very interesting topic, appreciate it for putting up.